15 research outputs found

    Manipulation de la composante affective perçue de la douleur

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    Il a été démontré que les aires corticales responsables de la douleur étaient activées lors de l'observation d'autrui en douleur. Ces régions sont notamment celles responsables de la composante affective de la douleur. De plus, de nombreuses études en imagerie supportent le fait que les contrôles inhibiteurs diffus nociceptifs (CIDN) pourraient être modulés par certaines régions du système limbique, notamment le cortex cingulé antérieur (CCA). Néanmoins, aucune étude n'a à ce jour investigué le lien entre l'empathie et les CIDN. L'objectif de notre étude est donc de déterminer si la manipulation de la composante affective de la douleur, par le biais de l'observation de soi et de son(sa) conjoint(e) en douleur, est en mesure d'activer les CIDN. L'efficacité des CIDN a été évaluée lors d'une condition basale (condition A), une condition douloureuse (condition B), une condition d'observation de soi en douleur (condition C) et une condition d'observation du(de la) conjoint(e) en douleur (condition D). La réponse analgésique des CIDN a été déterminée par un test de douleur thermique fait à deux reprises, soit avant et après un test d'immersion. Deux températures ont été utilisées pour le bain soit une non douloureuse de 20°C (condition A, C et D) et une douloureuse de 7°C (condition B). Les résultats démontrent que les CIDN ont été activés dans les deux conditions de visionnement, même si l'immersion était faite dans une condition d'immersion non douloureuse. Les résultats démontrent également un lien entre les facteurs psychosociaux et les scores de douleur. Il semble que l'empathie joue un rôle important chez la femme alors que les réponses des hommes semblent être reliées à la dramatisation. Nos résultats apportent des preuves additionnelles sur le rôle de la composante affective dans les réponses douloureuses, illustrant ainsi son importance

    Facteurs psychophysiologiques qui influencent les mécanismes endogènes de la douleur

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    La douleur se divise en composantes sensorielles, cognitives et affectives qui s’inter-influencent. La composante affective semble jouer un rôle dominant dans certaines douleurs chroniques, mais aussi dans le recrutement des mécanismes endogènes de contrôle de la douleur (conditioned pain modulation; CPM) et des réponses du système nerveux autonome (SNA). De plus, des études récentes supportent que les réponses du SNA semblent être liées avec l’efficacité des CPM. Il va de soi que la composante affective soit grandement impliquée dans des douleurs qui affectent les relations interpersonnelles et même les relations intimes, comme la vestibulodynie provoquée (VP), une douleur à l’entrée du vagin au moment d’une pénétration ou de l’insertion d’un tampon. Un des facteurs affectifs important dans la douleur est justement relationnel, soit l’empathie. En effet, l’observation d’une personne en douleur, principalement si elle nous est significative, est douloureuse pour l’observateur et s’accompagne de réponses physiologiques similaires à la douleur vécue. Dans cette étude, nous avons vérifié si l’observation d’étrangers en douleur provoque l’activation d’une réponse inhibitrice s’apparentant aux CPM, comme c’est le cas pour l’observation du conjoint. Nous avons aussi vérifié si le fait de souffrir de VP influence l’efficacité inhibitrice par la douleur expérimentale (situation contrôle) et par l’observation d’une femme et d’un homme inconnus dans la même situation de douleur expérimentale (situation d’observation). Les résultats ont démontré que l’observation d’étrangers en douleur n’était pas suffisant pour activer une inhibition descendante de la douleur, et ce, indépendamment de la condition de l’observateur. De plus, l’évaluation de la douleur perçue ne différait pas entre les deux groupes. Finalement, le portrait clinique des femmes souffrant de VP montre la présence de trois sous-groupes de patientes présentant des dysfonctions des CPM différentes. En somme, ces données permettent de mieux cerner l’effet de la composante affective chez des sujets sains et chez des patientes qui souffrent de VP. Les résultats permettent de faire évoluer nos connaissances des facteurs qui modulent ces douleurs ainsi que l’observation de la douleur d’autrui

    Efficacy of transcranial direct-current stimulation (tDCS) in women with provoked vestibulodynia: study protocol for a randomized controlled trial

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    Abstract: Background: Provoked vestibulodynia is the most common form of vulvodynia. Despite its high prevalence and deleterious sexual, conjugal, and psychological repercussions, effective evidence-based interventions for provoked vestibulodynia remain limited. For a high proportion of women, significant pain persists despite the currently available treatments. Growing evidence suggests that the central nervous system (CNS) could play a key role in provoked vestibulodynia; thus, treatment targeting the CNS, rather than localized dysfunctions, may be beneficial for women suffering from provoked vestibulodynia. In this study, we aim to build on the promising results of a previous case report and evaluate whether transcranial direct-current stimulation, a non-invasive brain stimulation technique targeting the CNS, could be an effective treatment option for women with provoked vestibulodynia. Methods/design: This single-center, triple-blind, parallel group, randomized, controlled trial aims to compare the efficacy of transcranial direct-current stimulation with sham transcranial direct-current stimulation in women with provoked vestibulodynia. Forty women diagnosed with provoked vestibulodynia by a gynecologist, following a standardized treatment protocol, are randomized to either active transcranial direct-current stimulation treatment for ten sessions of 20 minutes at an intensity of 2 mA or sham transcranial direct-current stimulation over a 2-week period. Outcome measures are collected at baseline, 2 weeks after treatment and at 3-month follow-up. The primary outcome is pain during intercourse, assessed with a numerical rating scale. Secondary measurements focus on the sexual function, vestibular pain sensitivity, psychological distress, treatment satisfaction, and the patient’s global impression of change. Discussion: To our knowledge, this study is the first randomized controlled trial to examine the efficacy of transcranial direct-current stimulation in women with provoked vestibulodynia. Findings from this trial are expected to provide significant information about a promising intervention targeting the centralization of pain in women with provoked vestibulodynia

    Targeted Magnetic Intra-Lysosomal Hyperthermia produces lysosomal reactive oxygen species and causes Caspase-1 dependent cell death

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    Therapeutic strategies using drugs which cause Lysosomal Cell Death have been proposed for eradication of resistant cancer cells. In this context, nanotherapy based on Magnetic Intra-Lysosomal Hyperthermia (MILH) generated by magnetic nanoparticles (MNPs) that are grafted with ligands of receptors overexpressed in tumors appears to be a very promising therapeutic option. However, mechanisms whereby MILH induces cell death are still elusive. Herein, using Gastrin-grafted MNPs specifically delivered to lysosomes of tumor cells from different cancers, we provide evidences that MILH causes cell death through a non-apoptotic signaling pathway. The mechanism of cell death involves a local temperature elevation at the nanoparticle periphery which enhances the production of reactive oxygen species through the lysosomal Fenton reaction. Subsequently, MILH induces lipid peroxidation, lysosomal membrane permeabilization and leakage of lysosomal enzymes into the cytosol, including Cathepsin-B which activates Caspase-1 but not apoptotic Caspase-3. These data highlight the clear potential of MILH for the eradication of tumors overexpressing receptors

    Efficacy of transcranial direct-current stimulation in women with provoked vestibulodynia

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    Abstract: Background: Provoked vestibulodynia (PVD) is a highly prevalent condition characterized by acute recurrent pain located at the vaginal entrance in response to pressure application or attempt of vaginal penetration. Despite a wide variety of treatments offered to women with PVD, a high proportion of women are refractory to conventional treatment. Transcranial direct-current stimulation (tDCS) is a non-invasive brain stimulation technique that has been shown effective for improving various chronic pain conditions. Growing evidence suggests that the central nervous system (CNS) could play a key role in PVD. Targeting the CNS could be a promising treatment avenue for women suffering from PVD. Objective: The purpose of this study was to evaluate and compare the efficacy of active and sham tDCS in reducing pain intensity during intercourse in women with PVD. Study design: We conducted a triple-blind, parallel group, randomized controlled trial (RCT). Women, aged between 17-45 years and diagnosed with PVD by a gynecologist using a validated protocol were randomized to 10 sessions of either active tDCS (intensity = 2mA) or 10 sessions of sham tDCS, over a 2-week period. Both active and sham tDCS were applied for 20 minutes, with the anode positioned over the primary motor cortex (M1), and the cathode, over the contralateral supraorbital area. Outcome measures were collected at baseline, 2 weeks after treatment and at 3-month follow-up by an evaluator blinded to group assignation. The primary objective was pain intensity during intercourse, as assessed with a numerical rating scale. Secondary outcomes focused on sexual function and distress, vestibular sensitivity, psychological distress, treatment ,satisfaction and patient impression of change. Statistical analyses were conducted on the intention-to-treat basis, and treatment effects were evaluated using a mixed linear model for repeated measures. Results: A total of 40 women were randomly assigned to received either active (n=20) or sham (n=20) tDCS treatments between November 2014 and February 2016. Baseline characteristics were similar between active and sham tDCS groups. Active tDCS did not significantly reduced pain during sexual intercourse compared to sham tDCS 2 weeks after treatment (p=0.84) and at follow-up (p=0.09). Mean [95% CI] baseline and 2-week assessment pain intensity were respectively 6.8 [5.9 - 7.7] and 5.6 [4.7 - 6.5] for active tDCS (p=0.03) versus 7.5 [6.6 - 8.4] and 5.7 [4.8 - 6.6] for sham tDCS (p=0.001). Non-significant differences between the two groups were also found in regards to sexual function and distress after treatment (p>0.20) and at follow-up (p>0.10). Overall, at 2-week assessment 68% women assigned to active tDCS reported being very much, much or slightly improved compared to 65% of women assigned to sham tDCS (p=0.82), and still comparable at follow-up 42% versus 65%, respectively (p=0.15). Conclusion: Findings suggest that active tDCS is not more effective than sham tDCS for reducing pain in women with PVD. Likewise, no significant effects were found on sexual function, vestibular sensitivity or psychological distress

    Targeting a G-Protein-Coupled Receptor Overexpressed in Endocrine Tumors by Magnetic Nanoparticles To Induce Cell Death

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    Nanotherapy using targeted magnetic nanoparticles grafted with peptidic ligands of receptors overexpressed in cancers is a promising therapeutic strategy. However, nanoconjugation of peptides can dramatically affect their properties with respect to receptor recognition, mechanism of internalization, intracellular trafficking, and fate. Furthermore, investigations are needed to better understand the mechanism whereby application of an alternating magnetic field to cells containing targeted nanoparticles induces cell death. Here, we designed a nanoplatform (termed MG-IONP-DY647) composed of an iron oxide nanocrystal decorated with a ligand of a G-protein coupled receptor, the cholecystokinin-2 receptor (CCK2R) that is overexpressed in several malignant cancers. MG-IONP-DY647 did not stimulate inflammasome of Raw 264.7 macrophages. They recognized cells expressing CCK2R with a high specificity, subsequently internalized via a mechanism involving recruitment of β-arrestins, clathrin-coated pits, and dynamin and were directed to lysosomes. Binding and internalization of MG-IONP-DY647 were dependent on the density of the ligand at the nanoparticle surface and were slowed down relative to free ligand. Trafficking of CCK2R internalized with the nanoparticles was slightly modified relative to CCK2R internalized in response to free ligand. Application of an alternating magnetic field to cells containing MG-IONP-DY647 induced apoptosis and cell death through a lysosomal death pathway, demonstrating that cell death is triggered even though nanoparticles of low thermal power are internalized in minute amounts by the cells. Together with pioneer findings using iron oxide nanoparticles targeting tumoral cells expressing epidermal growth factor receptor, these data represent a solid basis for future studies aiming at establishing the proof-of-concept of nanotherapy of cancers using ligand-grafted magnetic nanoparticles specifically internalized via cell surface receptors

    Manipulation de la composante affective perçue de la douleur

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    Il a été démontré que les aires corticales responsables de la douleur étaient activées lors de l'observation d'autrui en douleur. Ces régions sont notamment celles responsables de la composante affective de la douleur. De plus, de nombreuses études en imagerie supportent le fait que les contrôles inhibiteurs diffus nociceptifs (CIDN) pourraient être modulés par certaines régions du système limbique, notamment le cortex cingulé antérieur (CCA). Néanmoins, aucune étude n'a à ce jour investigué le lien entre l'empathie et les CIDN. L'objectif de notre étude est donc de déterminer si la manipulation de la composante affective de la douleur, par le biais de l'observation de soi et de son(sa) conjoint(e) en douleur, est en mesure d'activer les CIDN. L'efficacité des CIDN a été évaluée lors d'une condition basale (condition A), une condition douloureuse (condition B), une condition d'observation de soi en douleur (condition C) et une condition d'observation du(de la) conjoint(e) en douleur (condition D). La réponse analgésique des CIDN a été déterminée par un test de douleur thermique fait à deux reprises, soit avant et après un test d'immersion. Deux températures ont été utilisées pour le bain soit une non douloureuse de 20°C (condition A, C et D) et une douloureuse de 7°C (condition B). Les résultats démontrent que les CIDN ont été activés dans les deux conditions de visionnement, même si l'immersion était faite dans une condition d'immersion non douloureuse. Les résultats démontrent également un lien entre les facteurs psychosociaux et les scores de douleur. Il semble que l'empathie joue un rôle important chez la femme alors que les réponses des hommes semblent être reliées à la dramatisation. Nos résultats apportent des preuves additionnelles sur le rôle de la composante affective dans les réponses douloureuses, illustrant ainsi son importance

    Facteurs psychophysiologiques qui influencent les mécanismes endogènes de la douleur

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    La douleur se divise en composantes sensorielles, cognitives et affectives qui s’inter-influencent. La composante affective semble jouer un rôle dominant dans certaines douleurs chroniques, mais aussi dans le recrutement des mécanismes endogènes de contrôle de la douleur (conditioned pain modulation; CPM) et des réponses du système nerveux autonome (SNA). De plus, des études récentes supportent que les réponses du SNA semblent être liées avec l’efficacité des CPM. Il va de soi que la composante affective soit grandement impliquée dans des douleurs qui affectent les relations interpersonnelles et même les relations intimes, comme la vestibulodynie provoquée (VP), une douleur à l’entrée du vagin au moment d’une pénétration ou de l’insertion d’un tampon. Un des facteurs affectifs important dans la douleur est justement relationnel, soit l’empathie. En effet, l’observation d’une personne en douleur, principalement si elle nous est significative, est douloureuse pour l’observateur et s’accompagne de réponses physiologiques similaires à la douleur vécue. Dans cette étude, nous avons vérifié si l’observation d’étrangers en douleur provoque l’activation d’une réponse inhibitrice s’apparentant aux CPM, comme c’est le cas pour l’observation du conjoint. Nous avons aussi vérifié si le fait de souffrir de VP influence l’efficacité inhibitrice par la douleur expérimentale (situation contrôle) et par l’observation d’une femme et d’un homme inconnus dans la même situation de douleur expérimentale (situation d’observation). Les résultats ont démontré que l’observation d’étrangers en douleur n’était pas suffisant pour activer une inhibition descendante de la douleur, et ce, indépendamment de la condition de l’observateur. De plus, l’évaluation de la douleur perçue ne différait pas entre les deux groupes. Finalement, le portrait clinique des femmes souffrant de VP montre la présence de trois sous-groupes de patientes présentant des dysfonctions des CPM différentes. En somme, ces données permettent de mieux cerner l’effet de la composante affective chez des sujets sains et chez des patientes qui souffrent de VP. Les résultats permettent de faire évoluer nos connaissances des facteurs qui modulent ces douleurs ainsi que l’observation de la douleur d’autrui
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